écrit en Novembre 2008
En mémoire de Didier et des autres sans abris, tombés au front de la misère, dans une guerre « sociale » qui tue sans pitié les plus faibles, sous les regards volontairement aveugles des pouvoirs publics et d’une grande majorité de nos contemporains.
La mort est sans pitié et les vivants aussi !
Par un temps de grand froid ...
Par un temps de grand froid,
Un homme s’est en allé
Dans les allées d’un bois
Il s’appelait Didier
Il avait un espoir
Pouvoir s’installer
Un matin ou un soir
Dans un endroit chauffé
Sa mort à inquiété
Les hommes politiques
Qui se sont expliqués
Créant des polémiques
Pour masquer à nos yeux
Toute leur incompétence
Toute leur cruauté
Et leur indifférence
Au nom de « leur liberté »
D’autres toujours dehors
Sont morts après Didier
Les politiques encore
Vont se dédouaner :
Il parait que celui
Qui ose refuser
Une douche, une soupe, un lit
Ou la promiscuité
A le droit de mourir
En toute liberté !
lucienne magalie pons
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