Nous avons tous vécus des expériences en matière d’amitié, quelquefois nous sommes oubliés par ceux que l’on pensait proches, mais comme me le disais l'un de mes fidèles en amitié, au fil des années la vie nous append que les vrais amis se comptent sur les doigts de la main.
Force est de me rendre compte que certains ou certaines que je pensais amis, par leur absence, ou leur long silence n’étaient pas de vrais amis. L’amitié n’est pas faite d’absence et de silence, de temps en temps il faut la partager pour la faire grandir, sinon elle sombre et se dilue dans un océan d’indifférence.
Ce matin, j’ai pris mon carnet d’adresses pour rayer de ma liste ceux d’entre eux qui ne se manifestent qu'épisodiquement pour demander un conseil ou une intervention, et qui m'oublient ensuite sur de longues périodes sans se manifester. Pendant trop de temps, j'ai eu la faiblesse de les rappeler, pour prendre de leurs nouvelles, pour savoir si tout s'était arrangé, s'ils allaient mieux, eh! bien on me répondait en éludant la question, on avait l'air de ne plus se souvenir, comme si je n'étais pas intervenue à leur demande, on passait à autre chose ! Je venais de me rendre compte qu'ils encombraient mémoire sans mériter mon amitié.
J’ai compté ensuite les amis qui restaient sur ma liste, et j’ai eu la bonne surprise d’en trouver encore de nombreux, toujours présents et fidèles. Frédérique, Pascale, Jocelyne, Lily, Pierre, Yvan, Michelle, Jeanine , Claude, Isabelle, Suzy, Christine, Raymonde, Elyane ….et biens d’autres encore…. Et aussi des relations et connaissances qui pour certains deviendront mes amis au fil du temps. C’est une chance ! L’amitié est un bien précieux, je ne pourrais vivre heureuse sans amis.
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Comme je passe pour « poétesse », je me suis amusée à écrire un poème destiné à mes faux amis, une manière de les rayer définitivement de ma mémoire pour laisser toute la place à mes vrais amis qui eux le méritent bien.
Je ne sais si par les hasards d’Internet, ils le liront un jour et s’y reconnaîtrons, en tout cas depuis que je l’ai écrit je me sens légère comme un oiseau !
ooOoo
Faux amis, je vous exile de ma mémoire !
« Loin des yeux, loin du cœur »
N’est pas fausse sentence
Et s’y tenir n’est pas douleur
Vos absences et vos silences
Ne manquent plus à mon bonheur
Si vous me rencontrez un jour
Par hasard ou par coïncidence
Définitivement et pour toujours
De tout salut je vous dispense
Je ne vous reconnaitrez pas
Vos images sont effacées en moi
Et je ne vous répondrai pas
Vous n’existez plus pour moi
Souffrez que je vous le dise
Je vous chasse de mon cœur
Et notre amitié je brise
Sans regret et sans douleur
Telle est mon exigence
Je ne veux aucune réponse
Restez dans votre silence
Signé : lucienne magalie pons
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