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jeudi 5 novembre 2009

« L’amitié grandit quand elle et partagée, sinon elle meurt »

Nous avons tous vécus des expériences en matière d’amitié, quelquefois nous sommes oubliés par ceux que l’on pensait proches, mais comme me le disais l'un de mes fidèles en amitié, au fil des années la vie nous append que les vrais amis se comptent sur les doigts de la main.


Force est de me rendre compte que certains ou certaines que je pensais amis, par leur absence, ou leur long silence n’étaient pas de vrais amis. L’amitié n’est pas faite d’absence et de silence, de temps en temps il faut la partager pour la faire grandir, sinon elle sombre et se dilue dans un océan d’indifférence.


Ce matin, j’ai pris mon carnet d’adresses pour rayer de ma liste ceux d’entre eux qui ne se manifestent qu'épisodiquement pour demander un conseil ou une intervention, et qui m'oublient ensuite sur de longues périodes sans se manifester. Pendant trop de temps, j'ai eu la faiblesse de les rappeler, pour prendre de leurs nouvelles, pour savoir si tout s'était arrangé, s'ils allaient mieux, eh! bien on me répondait en éludant la question, on avait l'air de ne plus se souvenir, comme si je n'étais pas intervenue à leur demande, on passait à autre chose ! Je venais de me rendre compte qu'ils encombraient mémoire sans mériter mon amitié.


J’ai compté ensuite les amis qui restaient sur ma liste, et j’ai eu la bonne surprise d’en trouver encore de nombreux, toujours présents et fidèles. Frédérique, Pascale, Jocelyne, Lily, Pierre, Yvan, Michelle, Jeanine , Claude, Isabelle, Suzy, Christine, Raymonde, Elyane ….et biens d’autres encore…. Et aussi des relations et connaissances qui pour certains deviendront mes amis au fil du temps. C’est une chance ! L’amitié est un bien précieux, je ne pourrais vivre heureuse sans amis.


ooOoo


Comme je passe pour « poétesse », je me suis amusée à écrire un poème destiné à mes faux amis, une manière de les rayer définitivement de ma mémoire pour laisser toute la place à mes vrais amis qui eux le méritent bien.

Je ne sais si par les hasards d’Internet, ils le liront un jour et s’y reconnaîtrons, en tout cas depuis que je l’ai écrit je me sens légère comme un oiseau !


ooOoo


Faux amis, je vous exile de ma mémoire !


« Loin des yeux, loin du cœur »

N’est pas fausse sentence

Et s’y tenir n’est pas douleur

Vos absences et vos silences

Ne manquent plus à mon bonheur

Si vous me rencontrez un jour

Par hasard ou par coïncidence

Définitivement et pour toujours

De tout salut je vous dispense

Je ne vous reconnaitrez pas

Vos images sont effacées en moi

Et je ne vous répondrai pas

Vous n’existez plus pour moi

Souffrez que je vous le dise

Je vous chasse de mon cœur

Et notre amitié je brise

Sans regret et sans douleur

Telle est mon exigence

Je ne veux aucune réponse

Restez dans votre silence

Signé : lucienne magalie pons