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lundi 30 mai 2011

Chansons kabyles anciennes

Pour lire la vidéo, cliquez sur le lien ci-dessous :


Chanson Kabyle Ancienne5 par amazigh-37

Le Couronnement de la Vierge Marie


Avant que ne se termine le mois de Mai, le Mois de Marie, j’offre à mes lectrices et mes lecteurs les paroles de cet hymne que nous chantions étant enfants pour la cérémonie du Couronnement de la Vierge.

Je me souviens que pour moi c’était dans le petit village de mon enfance, avant le couronnement de la Vierge Marie dans l’Église Sainte Thérèse de l’enfant Jésus, toutes les rues avaient été décorées de roses blanches et roses et des autels de roses étaient dressés sur le parcours de la procession.

Les petites filles couronnées de roses et vêtues de robes blanches allaient en procession derrière notre vieux Curé, le Père Teyserre et notre dame de catéchisme, Mademoiselle Gentille, la première petite fille de la procession portait sur un coussin la couronne de roses pour la Vierge Marie.

On arrivait ensuite à l’Église, on entrait, deux petites filles procédaient au couronnement de la vierge qui se trouvait au-dessus de l’autel en grimpant sur deux petites échelles, l’une à droite l’autre à gauche, une fois la Vierge Marie couronnée, la messe commençait.

C’était les plus beaux jours du mois de Mai avec aussi celui des Communions solennelles qui se célébraient peu de temps après le 8 Juin de chaque année.

C'est le mois de Marie, c’est le mois le plus beau !

Refrain:

C'est le mois de Marie

C'est le mois le plus beau

À la Vierge chérie

Disons un chant nouveau

1. Ornons le sanctuaire

De nos plus belles fleurs

Offrons à notre Mère

Et nos chants et nos cœurs

{Au Refrain}

2. Fais que dans la patrie

Nous chantions à jamais

O Divine Marie

Ton nom et tes bienfaits.

mercredi 11 mai 2011

Le voyage du Viking


Écrit le 28 Aout 2002 par Lucienne Magalie pons
LE VOYAGE DU VIKING                                                                                                       



Algues et coraux m’ont fait un lit                   
Mais au-delà de tout oubli
Je rêve au fond de l’Océan
Depuis  cette nuit de grand vent
Cette furieuse nuit d’orage
Où mon drakkar a fait naufrage
Dans l’univers  mes descendants
Maîtrisent l’orage er les vents
Ils flottent bien haut dans l’espace
Où leurs nacelles passent et repassent
Pour se livrer à la conquête
De très lointaines planètes
Le soleil dore leurs cheveux  blonds
Qu’en ma mémoire ils portent longs
Leurs  regards  reflètent   l’océan
Et  Bleus ou verts, selon le temps
Leurs yeux reflètent la belle étoile
Qui était fixée sur mes voiles
Algues et coraux m’ont fait un lit
Je suis le Viking endormi
Rêvant toujours de grands voyages
À travers temps, à travers âges,
Dans l’infini de l’Univers
Et bien au dessus  des mers
Si vous levez les yeux au ciel
Par  un jour de bel arc en ciel
Plus haut que l’étoile du nord
Plus haut que le grand soleil d’or
Vous verrez passez mon  drakkar
Armé de mon noble étendard           ( @Texte et dessin de lucienne magalie pons)


mardi 10 mai 2011

On ne peut pas tout réussir : les œuvres imparfaites de magalie ...

 Sans échec la vie serait sans sel, on ne ferait presque jamais rien d'autre que  l'ordinaire et le garanti  réglés  comme du papier à musique  sans plaisir  !








 J’ai toujours rêvé d’être une artiste !
Mais mes doigts sans talents
Rendent les fleurs pessimistes
Et les visages  inquiétants
Dans mon esprit tout est bien clair
Et mon regard  saisi  le beau
Ce que je vois dans la lumière
Je voudrais le rendre au pinceau
Mais en dépit de mon désir
Je déforme contre mon gré
Et  n’arrive pas  à reproduire
Avec une grande fidélité
Certains amis charitables
M’encourage à continuer
Après  tout c’est  appréciable
D’être ainsi encouragée
La vie au fond serait trop belle
Si l’on devait tout réussir
L’échec en ajoutant son sel
N’enlève rien à mon plaisir

lucienne magalie pons 

dimanche 1 mai 2011

Au fil du temps : Ah ! vous dirais-je, maman

 

 Au fil du temps :

Ah ! Vous dirais-je, maman …


Comptine pour enfants, (du 19e siècle, sur une mélodie souvent attribuée à Mozart. En fait, elle date de 1761 et on la trouve dans "Les Amusements d'une Heure et Demy" de Mr. Bouin.

 Elle serait due à Cambra et à Rameau et se trouve notée dans la Clé du Caveau sous le n°25, donc une des plus anciennes mélodies.

Les premières paroles sont apparues en 1765 avec "Le faux Pas".

En 1774 on publie, à Bruxelles, "La confidence naïve" et à Paris, vers 1780, "Les Amours de Silvandre" (texte ci dessous)

Si Wolfgang Amadeus Mozart s'est vu attribuer la paternité de cette musique, c'est qu'il a composé : Variations sur "Ah vous dirais-je, Maman" (K. 265) en 1781-1782 (à l'origine daté en 1778), à Vienne, alors qu'il était âgé de 26 ans. Cette pièce a été écrite pour piano et est composée de 12 parties.


La mélodie a inspiré de nombreux musiciens. On retrouve des variations dans le 2e mouvement de la Symphonie Surprise de Haydn (1791).

Il semble même que Beethoven a improvisé sur ce thème dans un concert donné à Prague en 1798.


Mentionnons également la célèbre chanson enfantine anglaise
 "Twinkle, Twinkle, Little Star" publiée à Londres en 1806.
Ah !  Let me tell you now mother
Whats  the cause of my distress
Papa wants me to think clearly
Like a grown up oh how dreary
Me I'd rather eat my lollies... they mean more to me by far..

comptine  - 19e siècle –

Ah! Vous dirai-je, Maman,
Ce qui cause mon tourment.
Papa veut que je raisonne,
Comme une grande personne.
Moi, je dis que les bonbons
Valent mieux que la raison.

Ah! Vous dirai-je, Maman,
ce qui cause mon tourment.
Papa veut que je demande
de la soupe et de la viande...
Moi, je dis que les bonbons
valent mieux que les mignons.

Ah! Vous dirai-je, Maman,
ce qui cause mon tourment
Papa veut que je retienne
des verbes la longue antienne...
Moi, je dis que les bonbons
valent mieux que les leçons.

version originale du 18e siècle "les amours de Silvandre"

Ah! Vous dirai-je, Maman,
Ce qui cause mon tourment ?
Depuis que j'ai vu Silvandre, (ou parfois Clitandre)
Me regarder d'un air tendre ;
Mon cœur dit à chaque instant :
« Peut-on vivre sans amant ? »

L'autre jour, dans un bosquet,
De fleurs il fit un bouquet ;
Il en para ma houlette
Me disant : « Belle brunette,
Flore est moins belle que toi ;
L'amour moins tendre que moi. »

Je rougis et par malheur
Un soupir trahit mon cœur.
Le cruel avec adresse,
Profita de ma faiblesse :
Hélas, Maman ! Un faux pas
Me fit tomber dans ses bras.

Je n'avais pour tout soutien
Que ma houlette et mon chien.
L'amour, voulant ma défaite,
Écarta chien et houlette ;
Ah ! Qu'on goûte de douceur,
Quand l'amour prend soin d'un cœur !


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