Nombre total de pages vues

Rechercher dans ce blog

dimanche 25 décembre 2011

Minuit chrétien, O tannenbaum


 Source Internet : commentaire figurant sous la vidéo copié/collé :

Un célèbre chant de Noël français. Paroles et historique de la chanson:

Minuit ! Chrétiens, c'est l'heure solennelle
Où l'homme Dieu descendit parmi nous,
Pour effacer la tache originelle
Et de son père arrêter le courroux :
Le monde entier tressaille d'espérance
En cette nuit qui lui donne un sauveur
Peuple, à genoux ! Attends ta délivrance,
Noël ! Noël ! Voici le Rédempteur !
Noël ! Noël ! Voici le Rédempteur !

De notre foi que la lumière ardente
Nous guide tous au berceau de l'enfant.
Comme autrefois, une étoile brillante
Y conduisit les chefs de l'Orient.
Le Roi des Rois naît dans une humble crèche,
Puissants du jour fiers de votre grandeur,
A votre orgueil c'est de là qu'un Dieu prêche,
Courbez vos fronts devant le Rédempteur !
Courbez vos fronts devant le Rédempteur !

Le Rédempteur a brisé toute entrave,
La terre est libre et le ciel est ouvert
Il voit un frère où n'était qu'un esclave
L'amour unit ceux qu'enchaînait le fer,
Qui lui dira notre reconnaissance ?
C'est pour nous tous qu'il naît, qu'il souffre et meurt :
Peuple, debout ! Chante ta délivrance,
Noël ! Noël ! Chantons le Rédempteur !
Noël ! Noël ! Chantons le Rédempteur !

Origine du Minuit Chrétiens

Placide Cappeau

Né à Roquemaure en 1807 dans une famille aisée. Cultivé et brillant, il poursuit des études d'abord chez les jésuites au collège Royal en Avignon, puis part étudier le droit à Paris.

Cet enfant du midi ne pourra poursuivre une carrière parisienne. Il vient s'installer dans son village natal afin de s'associer avec le Maire, Guillaume Clerc, dans un commerce de vins.

Genèse de la création du Minuit Chrétiens.

Le 3 décembre 1847, dans la diligence de Paris, entre Mâcon et Dijon, Placide Cappeau, écrivait les paroles d'un Noël, pour lesquelles il était fort loin de se douter un seul instant de l'immense succès qu’il obtiendrait par la suite.

Le curé de Roquemaure, l'abbé Eugène Nicolas, lavait prié de composer ce chant dans le cadre des manifestations culturelles et religieuses qu'il voulait organiser afin de recueillir quelques oboles pour le financement des vitraux de la collégiale Saint-Jean-Baptiste.

Placide Cappeau est alors âgé de 39 ans,

Roquemaure, port renommé de la région, spécialisé dans le commerce des vins de Côtes du Rhône, avait alors besoin de se doter dun pont suspendu pour traverser le Rhône.

L'ingénieur parisien Pierre Laurey était chargé de cette tâche. Pour l'heure il s'était installé dans ce lieu avec son épouse, Emily. Celle-ci, chanteuse, était en relation avec le compositeur Adolphe Adam, pour lequel elle avait interprété autrefois, en 1840 à l’Opéra-Comique, l'un de ses ouvrages en 3 actes, La Rose de Péronne, qui d'ailleurs ne fut pas heureux de l'aveu même de son auteur.

C'est elle qui adressa les strophes de Minuit Chrétiens au compositeur, qui est considéré comme l'un des créateurs de l'opéra-comique français.

Adam compose la musique en quelques jours et, le 24 décembre 1847, à la messe de minuit célébrée dans la petite église de Roquemaure, Emily Laurey chantait pour la première fois le Noël d'Adam.

Immédiatement célèbre, notamment grâce au baryton Jean-Baptiste Faure, ce chant de Noël échappa à l'auteur des paroles qui ne parvint même pas, comme il le désira plus tard, à changer le texte. Placide Cappeau, n'était en effet pas du tout un homme d'église, un fervent catholique, mais au contraire un libre penseur, un voltairien. Au culte d'un Dieu, il préférait celui de l'Humanité.

C’est ainsi qu'en 1876, dans son poème historique en vingt chants, figure le Cantique à l'orgue de Roquemaure, qui n'est autre que le Minuit Chrétiens, chanté par Placidie, l'amante, à l'orgue.

samedi 10 décembre 2011

Le temps de l'Avent

Editorial de lucienne magalie pons

Nous sommes dans les semaines de l’Avent, dans deux semaines  nous célébreront Noël, dans la foi l’espérance et la charité.

C’est dans cette période illuminée par les décors d’avant Noël que les bonnes âmes et les bons esprits qui sommeillent en nous se réveillent, et c’est aussi,  pour chacun d’entre nous, en cette fin d’année qui s’annonce,  le temps du recueillement,  le moment de s’interroger si  tout au long des jours de cette année qui s’achève, nous avons accordé à nos frères en humanité , - quelles que soient leurs croyances, leurs religion ou la notre,  quelle  que soit leur place sociale - ,l’amitié, la confiance et le respect que chacun  se doit l’un à l’autre.

Avons-nous accompli les gestes humains d’amour, d’amitié, d’aide que nous aurions du faire tout naturellement en ouvrant notre cœur à l’autre, et si nécessaire notre bourse ?

Notre société politique et  médiatique  est souvent  compassionnelle en intention,  de grands discours, de grands galas et émissions, des médias nous interpellent, mais quand est-il des résultats positifs. ? Ne nous laissons pas bercer d’illusions sous ces flons flons , si nous ouvrons notre regard autour de nous,  nous voyons bien tous les jours    que des personnes et  des familles,  dans l'insécurité et la précarité de leur conditions d'existence,  sont dans l’angoisse et l’incertitude du  jour et du lendemain, alors en attendant que les pouvoirs qui détiennent  la clef du verrou  d’une amélioration sociale  se décident à l'ouvrir , ce que nous risquons d’attendre longtemps  au gré des politiques qui nous mènent de bateau en bateau  de promesses non tenues,  ne restons pas passifs,   pour nous   ce qui est important c’est de passer aux actes individuellement,  selon nos moyens,  si nous ne l’avons pas encore fait.

Une écoute, des paroles de réconfort ,  un sourire, une écoute attentive, quelques pièces ou billets offerts à ceux qui sont dans l’attente de l’urgence  d’un secours pour s’acheter un repas ou des vêtements,un moment de présence auprès de ceux qui sont abandonnés dans leur solitude et leur problèmes,  certes ce ne sera pas suffisant pour les tirer de leur souffrance , mais ce sera au moins le geste solidaire qui allumera en eux la flamme de la  foi et de  l’espérance en l’humanité .

 Pour illustrer mon propos, j’ai sélectionné  un poème de Jean-Marie Bedez, qui ressemble à une prière, oui en ce temps de Noël allumons une lumière  de foi et d’espérance  dans tous les cœurs , quelles que soient nos croyances religieuses ou laïques, selon nos moyens,  et prenons la détermination de ne pas laisser s’éteindre sitôt passé le temps de Noël.

Allume une lumière

Auteur : Jean-Marie Bedez
Voici les derniers mois de l'année.
Voici les nuits les plus longues
et les jours les plus tristes.
La télé et les journaux nous déversent
leur flot quotidien de violence.
A désespérer !

Allume la première bougie de l'Avent, mon frère !
Qu'elle dise d'abord ton espérance :
Dieu ne dort pas, ton salut et le salut du monde
tu l'attends d'abord de lui.

Allume une lumière, mon frère !
un temps de silence et de prière,
une lecture quotidienne de la Bible,
une visite à ce malade,
un temps d'écoute pour ce voisin,
un geste nouveau de partage,
une parole bonne et positive,
une réponse à tel appel...

Avec ceux de ta famille,
tes enfants surtout qui te regardent
allume gravement, joyeusement,
la première bougie de l'Avent.

reçu par e-mail de France

oo


Adventl Festmusik aus Dresden 2010 Carolina... par reklovia
oo